ANGELO ZURZOLO

et l’éloquent silence de l’art

Angelo est né en 1955 dans un petit village de Calabre en Italie. C’est une région solidement ancrée à son sol, où le silence est presque une religion.

Ses parents émigrent en France quelques années après sa naissance. Nouveau pays, nouvelle langue, le parcours est difficile pour les nouveaux arrivants dans ces années là, mais est-il plus facile aujourd’hui ?

 

Petit à petit, Angelo se réfugie dans la musique. Étudiant le piano, il grandit, se confronte avec d’autres musiciens et découvre les joies de l’échange et du partage.

 Mais le quotidien est bien présent, surtout lorsque l’on a abandonné une terre aride pour s’imaginer un avenir plus sûr. La mère d’Angelo s’inquiète : « Mon fils, il te faut un diplôme ! ».

Angelo se dirige alors vers l’architecture, persuadé de pouvoir allier les deux disciplines qu’il s’imagine être deux jambes sur lesquelles marcher. Diplôme en main, il commence alors par de gros projets architecturaux ( Beaubourg , Bercy ……)

Au quotidien cependant, la musique se fait de plus en plus présente. Un jour, elle s’impose comme une évidence. Et le lendemain Angelo Zurzolo est musicien !

Les concerts, les tournées s’enchaînent. Son jeu est apprécié, sa compagnie l’est tout autant. ENZO ENZO, YVAN DAUTIN, KARIM KACEL, YVES DUTEIL… les concerts se succèdent.

Mais, on ne peut jamais complètement occulter ses talents, aussi nombreux soient-ils. Et le dessin n’a jamais quitté la main d’Angelo. Il peint et redécouvre un plaisir qui grandit avec les cours dispensés par Robin Thiodet.

Une vie pour enfin assouvir deux passions, rejointes très vite par une troisième : la photo. 

Prolongement, approfondissement, accompagnement… les mots sont pléthores pour désigner une technique, un art qui s’affirme sous le regard précis de cet ancien architecte.

Musique, peinture, photographie… quel ordre, quel rythme pour ces puissantes passions, jusqu’à en être dévorantes ? Angelo lui-même l’ignore.

 

Mais pour notre plus grand plaisir, cet artiste nous offre dans un même langage ses nuances, ses gammes, ses couleurs et son silence… venu de Calabre.